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8 ANS DÉJÀ : JEAN KALAMA ILUNGA, GRAND PATRIOTE RÉSISTANT !

Il repose au cimetière de Melun, dans la région parisienne depuis le 30 juin 2017. Ce grand Patriote-Résistant, Jean Kalama Ilunga avait osé interpeller Honoré Ngbanda, président de l’Apareco, dans une lettre ouverte, gardée dans les archives de la résistance patriotique KONGO.

JEAN KALAMA-ILUNGA DÉSHABILLE
ET CLOUE AU PILORI HONORÉ NGBANDA ZAMBO KO ETUMBA

Il est difficile aujourd’hui de tromper le peuple congolais qui a subi pendant des années une dictature qui a chosifié l’être humain ! Le comportement d’ Honoré Ngbanda qui a participé à cette dictature, a révolté Jean Kalama-Ilunga qui l’a cloué au pilori au travers la lettre ouverte qui vient de lui adressé.

Elias O. WakwataTubundi
Délégué à l’information UCDP

UNION DE CONGOLAIS POUR LA DEFENSE DE LA PATRIE -UCDP

Concerne : Mise au point Le 08 Septembre 2005

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR HONORE NGBANDA ZAMBO KO ETUMBA, Président de l’A.P.A.R.E.C.O.

Par Jean Kalama-Ilunga

Monsieur et cher compatriote,

J’ai longtemps hésité avant de vous adresser cette lettre ouverte qui, pour ma part, n’est qu’une simple mise au point, mais indispensable, pour planter les jalons en vue de baliser correctement les voies appropriées pour un avenir harmonieux pour notre pays en donnant à nos compatriotes un éclairage sur certaines questions qualitatives souvent détournées de leur contexte par la manipulation et la désinformation insidieuse pour des intérêts personnels.

Après la chute du système que le maréchal Mobutu avait conduit pendant 32 ans, vous vous êtes, en effet, évertué à réécrire les faits du triste épisode de l’histoire de la descente aux enfers du peuple congolais.

À ce propos, vous vous êtes forgé une image manichéenne grâce à un montage méthodique qui a consisté à vous positionner au dessus de la mêlée en vue de vous départir de vos responsabilités au sein du système de la 2ème république qui a conduit notre pays vers la déchéance structurelle dont les effets néfastes s’imposent même aujourd’hui !

Il est vrai que votre position de pouvoir dans ce système vous avait facilité l’accès à toutes sortes d’informations, mais, au travers vos écrits, nous avons décelé des distorsions qui, malheureusement, rendent indigeste le contenu et fragilisent forcément votre crédibilité sur les questions de politique intérieure.

Par conséquent, pour éclairer la lanterne de l’opinion et les esprits fragiles qui se laissent manipuler par n’importe qui et pour n’importe quoi, en accord avec mes camarades, j’ai pris la liberté d’expliquer votre démarche au travers le décorticage de deux problématiques qui résument votre action à savoir la problématique dit à l’usage des nigauds et la problématique véritable dissimulée ou non.

  1. De la problématique véritable !

Monsieur le Président de l’A.P.A.R.E.C.O.,

Seules quelques personnes autour de vous profitent de cette problématique qui, d’ailleurs, n’est plus un secret pour personne à savoir : conquérir le pouvoir politique en RDC par tous les moyens. Je ne vous condamne pas pour cela parce que je considère que, en tant que congolais, vous jouissez du droit légitime d’avoir des ambitions politiques au plus haut niveau.

Que vous ayez fondé et pris la tête d’une organisation (APARECO) pour donner les moyens à votre ambition d’atteindre son objectif, c’est de bonne guerre, même si la manière ( vote par applaudissements dans un congrès expéditif rappelant que vous n’avez pas perdu le reflexe ‘’parti bo moko MPR ! mokonzi bo moko ! où le débat n’avait pas de place et qui ne laissait aucune chance à une autre ambition de s’exprimer parce que tout était déjà verrouillé ) [ voir vidéo congrès APARECO]
Que les gens, en bons moutons de panurge, applaudissent quelques tournures de phrases en réponses toutes faites allant dans le sens leur amour- propre et qui souvent ne posent pas les vrais problèmes, bravo ! Vous les avez eu mais le désenchantement ne va pas tarder !

De la Problématique à l’usage des nigauds !

Monsieur le Président de l’APARECO ,

A la problématique ci-dessus, vous avez concocté, pour vous vendre ( politiquement parlant), une autre problématique dit à l’usage des nigauds. Bien que certains diront que c’est aussi de bonne guerre, c’est que nous condamnons, c’est la perversité de son contenu et la dangerosité, à moyen- long terme, des actions qui accompagnent votre démarche, qui, loin d’être collective comme vous le prétendez, est éminemment personnelle !

Avec ce procédé frauduleux, il est évident que vous avez bouleversé la réflexion de certains de nos compatriotes en leur inculquant le faux comme base et vous savez bien que cette base ne peut produire que de la médiocrité dont l’illustration est cette violence dans laquelle plongent aveuglement, sans esprit critique, certaines petites associations d’agités autour de vous qui se nourrissent de la confusion et de l’amalgame que vous êtes entrain d’installer !

A ce propos, je rejoins Albert Kisonga Mazakala qui a écrit sur vous : « on voit que Ngbanda est loin d’avoir réellement pris la nature des enjeux. En fait, il tente de refaire le MPR comme le défunt parti du Maréchal lequel avait dénoncé les dix fléaux… », il ajoute par ailleurs : « Il peut élaborer quelques analyses sectorielles intéressantes, mais on est loin d’une analyse globale plongeant au cœur de l’histoire et de la culture de l’adversaire et des stratégies crédibles pour y faire face ! ».
Ci-après, votre panoplie à l’usage des nigauds :

  1. De l’envahisseur ruandais !

Pour vous ménager une crédibilité patriotique, vous encensez dans la perception collective le Ruanda comme ‘’une puissance régionale’’ qui a occupé la RDC par la faute de Kabila !
Lorsque vous affirmez dans votre livre intitulé les derniers jours du Maréchal Mobutu :
« LD Kabila était une marionnette de Museveni qui l’a présenté aux américains… » et lorsque vous écrivez dans votre lettre ouverte adressée au Président Joseph Kabila : «dans l’unique but d’empêcher l’implantation officielle de l’APARECO au pays. Pourtant, l’objectif officiel et déclaré de l’APARECO est de s’attaquer au plan diaboliques des étrangers qui ont envahi nos terres, qui ont noyauté nos institutions politiques et militaires», non seulement vous démontrez effectivement que vous êtes à côté de la plaque mais en plus vous vous trompez de cible et créez l’amalgame et la confusion !

Comment un homme des renseignements comme vous se permet-il de diffuser des inepties pareilles qui ne correspondent pas à la réalité si ce n’est pour diffuser de l’intox ?

Si de la position stratégique que vous occupiez dans les rouages de la direction du système de la 2ème république vous n’étiez pas capable de voir d’où venait le danger, que le Ruanda, dans la stratégie, n’était que la voie de passage pour des troupes, des armes et du matériel en provenance de l’Angola et que Museveni ne servait que de caution pour en masquer les préparatifs, croyez-vous qu’aujourd’hui, dans l’état de complexité ambiant en RDC, vous disposez des outils crédibles d’analyse pour démêler la crise de la région des Grands lacs ?

Les acteurs qui ont planifié et programmé avec LD Kabila la chute de votre système de la 2ème république tel Pierre Victor Mpoyo ne me contrediront pas !

Monsieur le Président de l’APARECO ,

Vous avez été collaborateur du Tutsi ruandais Barthélemy Bisengimana Rwema qui, pendant 10 ans, était le directeur de cabinet du Maréchal Mobutu. Pendant ces dix longues années, le Ruandais Bisengimana, sous votre nez, a installé ses réseaux tutsis ruandais dans l’administration, le comité central, les entreprises publiques, il a même obtenu la nationalité collective pour les réfugiés tutsis ruandais qui s’en prévalent même aujourd’hui.
En 1994, après le génocide au Ruanda, avec Kengo wa Dondo comme 1er ministre du Maréchal Mobutu, des millions de hutu ruandais ont été autorisés de traverser la frontière pour trouver refuge dans notre pays.
A la lumière de ce qui précède, lorsque, dans votre quête de vous amender, vous essayez incessamment de faire porter le chapeau de la présence ruandaise en RDC à Kabila, vous faites délibérément une distorsion qui ne vous honore pas. Imposer aux congolais cette distorsion procède de la malveillance et de la manipulation par l’intoxication qui sert l’ennemi paradoxalement!

  1. Des Ex-Faz !

Dans votre livre cité ci-dessus, en page 45, vous affirmez : « Après plusieurs années à la tête de services de renseignements et de sécurité, j’ai été chargé, sur instructions personnelles du Maréchal Mobutu, de concevoir et de mettre sur pieds la première mouture des services militaires et de renseignements et d’action et j’ai assuré personnellement la formation du premier responsable de ses services ( transformation et détournement de la mission du service de renseignement militaire G2 en police politique) »,
Vous continuez toujours en page 45 : « j’ai ensuite été appelé par le Président Mobutu à assumer les fonctions de ministre de la Défense nationale, de la sécurité du territoire et des anciens combattants dans 3 gouvernements de transition… j’ai servi au poste de conseiller spécial du Chef de l’Etat jusqu’à la fin du régime du Maréchal Mobutu… je ne pouvais pas donc ne pas m’intéresser aux FAZ auxquelles j’ai été étroitement liés par mes différentes fonctions. »
Face aux conflits, les FAZ, sous votre responsabilité, s’étaient effondrées comme un château de cartes !

Monsieur le Président de l’APARECO ,

Le samedi 2 novembre 1996 , à la Conférence internationale sur le Zaïre à Blankenberg, l’ordre du jour concernait la crise à l’Est du Zaïre, au moment où j’étais sur le podium entrain de présenter ma communication sur les défaillances des FAZ prévoyant une débandade, et je disais entre autre : « la volonté de se battre ne se construit pas à coup de bourrage de crâne, mais par le sentiment de mener une guerre juste. Cette volonté d’aller au combat procède à la fois du consensus social et de la perception de la nature du conflit.

Au Zaïre malheureusement, des pratiques politiques incroyables ont, après avoir détourné les militaires de sa mission, contribué à démobiliser toutes les volontés !… Comment l’officier et le soldat zaïrois peuvent-ils être motivés ou armés moralement pour défendre le pays dés lors qu’ils sont très mal payés et difficilement voire dès lors qu’ils sont confrontés au quotidien à l’oppression sociale telle l’expulsion des camps militaires, sur ordre des autorités, des veuves et des enfants de leurs collègues morts au combat !… », un fax m’avait été transmis annonçant la chute de Goma, une nouvelle qui corroborait mon analyse.

Pendant que cette déchéance des forces armées se réalisait sous vos yeux et sous votre responsabilité directement ou indirectement, ce n’était pas votre préoccupation d’améliorer la qualité de vie de nos compatriotes militaires des FAZ , au contraire, vous vous étiez engagés avec les autres dans la lutte de positionnement et d’influence autour du Président Mobutu.

À ce sujet, Dungbia qui faisait partie des services vous qualifie de « vipère » dans son livre Mobutu et l’argent du Zaïre.
Au regard de ce qui précède, à vous entendre donner de leçons de sécurité et de défense du territoire voire, à vous entendre vous émouvoir sur la condition du peuple aujourd’hui lorsqu’on sait que vous étiez l’artisan de la rigidification du système anti-peuple en votre qualité de conseiller spécial du Président Mobutu, en dépit du fait que, dans vos récits, vous vous attribuez les beaux rôles, d’aucun s’interroge si vous êtes frappé d’amnésie ou si vous vous moquez tout simplement du monde !

Vous aviez, par exemple, pour sauver le système, fait la démarche pour étouffer les aspirations du peuple au changement en tentant de faire appel aux troupes Nigeriane et Togolaise, confirmée par cette remarque du Président Eyadema que vous avez vous-même diffusée : « Mais monsieur Ngbanda,…, vous avez certainement suivi qu’hier, j’étais à Lagos, n’est-ce pas ? Vous êtes venu plus de deux fois voir le Président Abacha et moi-même, à la demande de mon frère Mobutu, pour l’envoi de troupes en vue de protéger la capitale pour éviter un affrontement des fractions hostiles aux FAZ ainsi que des pillages, et pour empêcher la chute de la capitale et mieux négocier les accords de paix. Nous avons marqué notre accord ! Les avions, les hommes et les matériels sont prêts depuis une semaine à Lagos…. »

  1. De la Parole de Dieu !

‘’Donner à César, ce qui est à César et à Dieu, ce qui est à Dieu’’!
Je suis profondément croyant, en revanche, je considère comme une supercherie et un abus lorsque la foi en Dieu est transformée et utilisée comme fond de commerce pour des intérêts de mobilisation politicienne. C’est aussi une duperie lorsque la relativité de sens de la parole de Dieu est usurpée comme précepte de gestion de la cité.

Monsieur le Président de l’APARECO,

Je ne vous reproche pas ni ne vous juge sur votre foi en Dieu au contraire, je m’en réjouis, mais là où le bât blesse, c’est l’exacerbation qui ressort de l’utilisation de la parole de Dieu qui connote de l’opportunisme politicien . Ce n’est pas aujourd’hui que vous avez commencé, vous aviez fondé une Eglise à Kinshasa, mais après votre départ, que n’a-t-on dit sur les armes qui étaient cachées dans votre ‘’maison de Dieu’’ à Kinshasa ?

  1. D’Etienne Tshisekedi !

Monsieur le Président de l’APARECO ,

Durant de nombreuses années, vous étiez à la tête des services de sécurité et de renseignements sous le régime de Mobutu, je vous le rappelle !
Durant ces longues années pendant lesquelles vous pilotiez ces services, de nombreux compatriotes étaient arrêtés, assassinés, traqués à l’intérieur comme à l’extérieur de notre pays pour leur opposition à votre régime.
L’opération ‘’Lititi !Mboka !’’ ou massacre des étudiants au campus universitaire de Kinshasa n’est pas une fiction, le massacre des chrétiens lequel vous reconnaissez porter la responsabilité directe,non plus !La liste n’est pas exhaustive.

L’épisode anodine d’aller au secours d’Etienne Tshisekedi pour le sauver d’un empoisonnement par le virus du Sida ( votre intervieuw au Potentiel) n’est autre que de la poudre de perlimpinpin qui ne peut pas servir à vous amender auprès de ses partisans au regard de toutes les exactions que vous aviez organisées pour briser toutes les velléités d’opposition à votre régime !

A ce propos, Collette Braeckman a écrit dans son livre ‘’les dinosaures’’ : « Si la vigilance de l’opinion internationale empêcha la liquidation physique des fondateurs [udps], les militants de base, eux payèrent très cher leur adhésion ‘’au deuxième parti’’. Dans tous les quartiers de Kinshasa, les informateurs étaient sur les dents. Ils surveillaient les maisons suspectes, détectaient les réunions clandestines ou s’y infiltraient. Les opposants réels ou présumés perdaient leur emploi, se voyaient expulsés de leur maison, privés de leur parcelle… Ils étaient arrêtés et détenus dans les multiples centres de détention de tous les services de sécurité, déportés ou portés disparus.

A chaque manifestation, les militaires, les gendarmes se déchaînaient, frappaient les femmes et les violaient, emmenaient les hommes. On tira sur les foules, on tua à l’arme blanche, perquisitions nocturnes et les tortures se multiplièrent. …

L’opinion étrangère a longtemps focalisé son attention sur les péripéties qui agitaient le groupe des fondateurs de l’udps, perdant de vue que la base du parti, elle, fut victime durant des années d’une entreprise de terreur délibérée. »
Vous étiez à la tête de cette entreprise de terreur ! Vous pensiez et vous avalisiez ! Les victimes de cette entreprise de terreur n’ont pas oublié !

Etienne Tshisekedi et Mobutu qui se connaissaient bien, étaient en mesure de trouver un compromis, mais vous vous étiez constitué en barrière en installant une opposition subtile qui bloquait tout dialogue entre lui et Mobutu !

En novembre 1996, Tshisekedi rendit visite à Mobutu à Nice, leur deal avait consisté à ce que Tshisekedi retrouve son poste de premier ministre à son retour à Kinshasa, vous vous y étiez opposé publiquement et vous aviez tout organisé pour faire échouer cet arrangement.

  1. De Joseph Kabila !

Monsieur le Président de l’APARECO ,

En lisant votre lettre ouverte adressée au Président Joseph Kabila, j’ai retenu sur l’ensemble de son contenu une forte émotion paranoïaque qui procède de la déformation professionnelle qui a pris le pas et qui s’est imposée sur votre expression politique.

A votre niveau, l’amalgame et la confusion que vous avez distillés au travers cette lettre, cachent mal la malveillance.
Comprenez une fois pour toutes que la transition politique est la propriété du peuple congolais, que la gestion 1+4 lui avait été imposée et que Joseph Kabila était dépossédé de ses prérogatives qui ont été attribuées à des marionnettes comme Bemba et Ruberwa qui, jusqu’aujourd’hui, sont encore sous influences l’un de Museveni et l’autre de Kagame !

Dans cette lettre ouverte, pas une fois, vous n’avez cité les autres membres du pouvoir 1+4 que vous avez ménagé délibérément pour des raisons évidentes de manipulation.
Pour Jean-Pierre Bemba, cela se comprend pour autant que vous êtes sortis, tous les deux, de la même moule !
Pour Azarias Ruberwa, la proposition que vous a faite le Président Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire et que vous vous êtes empressé d’accepter consistant à vous faire rencontrer Paul Kagame du Ruanda pour que ce dernier vous soutienne pour le poste de 1er ministre, n’est-elle pas à la base de votre revirement à 180° à l’égard du suppôt des envahisseurs ruandais ?

Pour un analyste averti, l’analyse structurelle de l’échiquier politique de la RDC en ce moment devra tenir compte du fait que Joseph Kabila est objectivement une victime de ce système 1+4 qui l’a dépouillé des outils du pouvoir qu’il possédait et qui l’avait privé de réaliser l’objet de sa mission.
En chargeant personnellement Joseph Kabila des déboires du 1+4, non seulement vous vous trompez de cible, mais vous démontrez , en passant du coq à l’âne comme argumentaire, jusqu’à quel point la légèreté de vos analyses frise le délire!

Notre pays n’a pas besoin de se reconstruire sur des mensonges de politique politicienne ni sur l’amnésie collective ! Parce que vous avez choisi de vous battre avec l’arme du mensonge et de la calomnie, vous méritez d’être combattu avec l’arme de la vérité toute nue !

Mes considérations patriotiques

Jean Kalama-Ilunga
Membre de la Coordination du Comité Exécutif UCDP

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