Un bon journaliste n’a pas d’ami et évite de se faire corrompre, se faire vendre ou acheter.
Les Cagnottiers-Cagnottistes, Miyibicrates Ya Mbongo Ya MATANGA, les Mafieux, Fakwa, Frappeurs, Checkuleurs, Ballados, Braqueurs de la République, Fieffés menteurs pathologiques n’ont qu’à aller se rhabiller.
Il y a quelques années, nous nous étions croisés avec Hervé Bourges devant le même kiosquier des journaux, à Beaubourg en réclamant tous les deux LE CANARD ENCHAINÉ 🦆 🦆 🦆.
L’ancien PDG de TF1, France 2, Hervé Bourges, fut le fondateur et ancien directeur de l’École supérieure internationale de journalisme de Yaoundé (ESIJY) devenue École supérieure des sciences et techniques de l’information et de la Communication (ESSTIC). Il, s’est éteint le dimanche 23 février 2020, à l’âge de 86 ans en France.
Le Canard Enchaîné est l’un des plus vieux titres de la presse française datant de 1915, qui est à sa 109e année et dont la devise est ancré en chaque journaliste qui se respecte : « LA LIBERTÉ DE LA PRESSE NE S’USE QUE QUAND ON NE S’EN SERT PAS ».
Il figure dans le peloton de tête des hebdomadaires français, ce succès n’est pas construit en un jour. La formule et le succès du Canard Enchaîné ont une longévité qui le place presque au rang des mythologies françaises. Aptitude virtuose à allier l’indépendance et l’engagement, la satire et l’enquête, soin constant accordé au style et au trait.
Comme toujours, il y a des mécontents : « Vos articles sont généralement idiots quant à la forme. Pour le fond, ils sont d’un vaseux congénital… ».
La proportion de lettres favorables, élogieuses, réconfortables est quand même élevé dans les archives du Canard.
L’attitude, c’est une déontologie, sans doute un peu plus que cela : une certaine façon d’être, de se tenir, en face des pouvoirs toujours menaçants. Et d’abord une grande honnêteté, une intégrité morale.
» Nul n’est obligé à être honnête et toi tu l’es » ! « Nous t’aimons, toi qui n’a jamais pataugé en eau trouble ». « Dans ce temps où nous vivons, il est réconfortant de trouver des journalistes propres, ils ne sont pas légion ».
Liberté de ton et d’esprit, une indépendance qui touche par rapport aux autres journaux. « Dans une époque où la liberté est mise au pas, vous faites symbole. C’est bien lire quelque chose qui ne soit pas commandité soit par l’Est soit par l’Ouest, ni par Rome ». » ‘ « Le Canard est le seul à émettre des idées qui ne sortent pas d’une cathédrale ». « C’est le seul journal indépendant dont les rédacteurs agissent en toute liberté d’expression, n’obéissant qu’aux élans de leur coeur et de leur conscience ».
On apprécie encore dans le Canard Enchaîné qu’il fait de la recherche de la vérité son premier devoir, qu’il dénonce toutes les lâchetés, les villenies, les pompeuses hypocrisies d’un monde toujours plus égoïste et hostile. « J’apprécie la façon dont vous dites la vérité. Vous allez droit au but ».
« J’apprécie beaucoup votre impartialité dans la mise en boite. Tout le monde y passe doit être votre devise « . « Même lorsque je ne suis pas d’accord avec toi, j’admire le courage, l’esprit de justice qui t’animent ». « C’est un régal pour ceux que l’on berne régulièrement et qui prennent ainsi leur petite revanche ». Le Canard, c’est un peu pour nous autres humbles, une revanche morale et intellectuelle sur notre modeste condition ».
Ni presse de chantage, ni presse commerciale, la presse ne doit pas être malade de l’argent. Il faut veiller à son indépendance rédactionnelle.
La publicité est inutile et dangereuse car cela alliène la liberté. Lorsqu’un journal se met à la merci des annonceurs, qui à tout moment peuvent résilier leurs contrats publicitaires qui leur a déplu.
Pas d’investisseurs extérieurs ou des emprunts bancaires. Un bon journaliste tient à sa liberté d’expression et compter sur ses propres forces. Des journalistes aplaventristes se comptent par milliers. Un journaliste ne craint pas des vacheries.
Pour cette photo à la présidence de la Côte d’ivoire, une pensée à tous ces jeunes ivoiriens canardés par un pouvoir fou, voleur du destin de tout un peuple, parce qu’ils défendent leurs libertés, mais surtout le respect de leur « SOUVERAINETÉ » !
Une pensée pour les jeunes au Cameroun, qui ne se laissent pas faire par des apparatchiks GÉRONTOCRATES, qui ont pris le pays en otage.
Freddy Mulongo Mukena
Freddy Mulongo Mukena
Freddy Mulongo-Article 19 Liberté d’expression !
Freddy Mulongo-Le Pamphlétaire !
Réveil-FM (Freddy Mulongo) Ingeta
Mulongo Mukena Mulunda Mulongo
