Un « COMMUNISTE » pour croquer la Grosse Pomme ! Donald Trump a menacé de couper les fonds fédéraux si New York, sa « première maison bien-aimée », se donnait à Zohran Mandani et non à son candidat, Andrew Cuomo, ex-démocrate, immigré, musulman et pro-palestinien, irrité et inquiète le président des États-Unis mais aussi la vieille garde démocrate, qu’il a dégagée.
Son mot d’ordre de campagne était simple : rendre la ville la plus chère des États-Unis abordable pour ses habitants en gelant les loyers, en établissant la gratuité des bus, en créant des épiceries municipales pour rendre la nourriture moins chère, en mettant en place un système universel de garde d’enfants.
Un programme COMMUNISTE ? Non, un programme social pour la ville de la toute-puissance capitaliste et de tous les excès.
New York se met à penser social et classes populaires. Une nouveauté qui devrait inspirer la gauche américaine, engloutie, voilà un an, par l’ouragan Trump, et le reste du monde.
Mélenchon, sans attendre le résultat de l’élection, a déjà pris le radical Mandami pour modèle : il est « presque aussi maltraité médiatiquement que moi », a-t-il dit.
Il le décrit comme le « prototype de tête à claques pour les fachos trumpistes et les aristocrates du Parti démocrate ».
Remplassez « démocrate » par « socialiste » et vous avez devant vous le nouveau Mandani français, qui va rendre des couleurs et l’espoir à la gauche hexagonale.
Mélenchon, trois fois battu à l’élection présidentielle, a quasiment l’âge de Trump et quarante années de plus que Mamdani, il n’est ni un immigré ni un nouveau venu dans la politique française, qu’il écume depuis soixante ans, mais il s’imagine toujours incarner la relève. C’est son rêve américain à lui ?
Le Canard Enchaîné 🦆🦆🦆 !






