Difficile d’être aïeule de Léopold II, génocidaire et coupeur des mains au KONGO pour son caoutchouc : 10 millions de morts, même si on est journaliste engagée pour la planète et les droits de l’homme.
« Je devais participer à une conversation avec le grand photographe brésilien João Farkas. Nous devions évoquer les photos de mon père (Léopold III, ndlr), des expositions que nous avions réalisées, ainsi que du film Amazonie, cœur de la Terre Mère, co-réalisé et co-produit avec Gert Peter Bruch. »
Sa présence embarrasserait les artistes africains. Le commissaire de l’exposition Soh Bejeng Ndikung, d’origine camerounaise, a fait savoir que sa présence pourrait « gêner les artistes », issus à 80% de la diaspora africaine, selon Fohla de S.Paulo, le deuxième journal le plus diffusé au Brésil.
La raison invoquée ? Son lien de parenté avec le roi Léopold II connu pour les exactions perpétrées sur la population congolaise entre 1885 et 1908. Et tandis qu’elle a assisté, le 5 novembre 2025, aux Earthshot Prize organisés par le prince William à Rio de Janeiro, Esméralda la princesse de la Belgique a apprise que l’événement n’aura pas lieu.





