Nouvelle claque pour Rachida Dati. L’ancienne garde des sceaux et toujours ministre de la Culture vient de se faire débouter par le tribunal judiciaire de Paris dans un procès en diffamation qu’elle avait intenté contre « Le Canard 🦆🦆🦆 ».
Faute d’appel, le jugement constatant l’absence d’infraction est définitif.
Dati se plaignait d’une « Prise de bec » publiée le 17 janvier 2024 sous le titre « Rachida Dati, la dame d’affaires ». Le Palmipède y évoquait, bien sûr, les embarras judiciaires et la mise en examen que lui avaient valu ses fastueuses rémunérations de « Conseil » auprès de Renault, ou encore les soupçons de conflit d’intérêts lorsque la députée Dati défendait devant l’Assemblée européenne les rentes gazières, pendant que l’avocate Dati prodiguait ses conseils à GDF Suez.
Après la publication de cet article, la ministre avait adressé au « Canard Enchaîné 🦆🦆🦆 » un droit de réponse rageur. Avant d’entamer des poursuites pour diffamation.
Rachida Dati était vivement contrariée par l’évocation de ses relations d’affaires, ou plutôt d’affairiste, avec l’émirat du Qatar. Et, surtout, par le rappel de ses amabilités à l’égard du clan du féroce dictateur Aliyev, qui règne en Azerbaïdjan.
Dati ne tarit pas d’éloges sur ce régime, « un exemple pour l’ensemble du monde musulman », ose-t-elle.
« La réunion de ces éléments, relève le tribunal, aboutit à dresser un portrait peu flatteur » pas diffamatoire.
De même, à propos de l’éventuel conflit d’intérêts dans lequel elle s’est embourbée avec GDF Suez, les juges considèrent que l’infernal « Canard 🦆🦆🦆 » n’encourt aucun reproche aucun reproche. Dati est donc débouté. À vous dégoûter de la justice…
Car ce n’est pas la première fois que l’ancienne magistrate se fait envoyer sur les roses en poursuivant le Volatile devant les tribunaux.
Elle avait déposé une plainte pour un article paru en mai 2018, qui évoquait -déjà-ses doux liens avec la dictature Azérie. Le tribunal puis la cour d’appel avait relaxé « Le Canard 🦆🦆🦆 ».
Prête pour un troisième round ?






