Les gens sont distraits et inconvénients. Ceux qui jouent avec des allumettes pour MAMA KONGO : brisant la cohésion nationale, piétinant l’unité nationale, tribalisant tout par népotisme, pillant les ressources minières stratégiques rares, cautionnant des Miyibicrates, Mafieux, Fakwa, Frappeurs, voleurs en Millions de $ … risquent de porter la lourde responsabilité devant l’histoire.
La Yougoslavie a disparu dans les Balkans. À trois reprises, j’ai séjourné à Sarajevo en Serbie-Herzégovine. C’est l’université catholique de Sarajevo, qui m’avait autorisé à présenter mon livre : EN TOUTE LIBERTÉ.
Surveiller comme le lait sur le feu « LA PÉTAUDIÈRE BOSNIAQUE », où Serbes, Croates et Bosniaques musulmans se côtoient dans une haine savamment entretenue devient atavique pour ceux qui sont aux responsabilités.
À Sarajevo, des drapeaux flottent aux côtés du parlement BOSNIAQUE, comme je l’ai prise en photo.
La crise qui a frappé la Yougoslavie a entraîné des divisions nationales […] les résoudre facilitera la suppression des autres divisions et atténuera les conséquences qu’elles ont créées. », discours de Slobodan Milošević à Gazimestan (Kosovo), 1989
Rarement un pays comme la Yougoslavie aura fait autant parler de lui en quelques années. D’abord dépeint en précurseur des non-alignés avec Tito comme chef, sa dissolution sanglante a marqué l’Europe au fer rouge dans une atmosphère de fin de Guerre Froide.
Yougoslavie, littéralement le « pays des Slaves du sud », n’est aujourd’hui plus un pays mais plusieurs : la Bosnie-Herzégovine, la Slovénie, la Croatie, la Serbie, la Macédoine et le Monténégro.
Le nationalisme a triomphé sur le fédéralisme et les divisions sur l’union. La dislocation a également signifié le retour de la guerre en Europe après des décennies largement considérées comme pacifiques. Si bien que l’évocation de ce nom fait penser immédiatement aux massacres, aux épurations et à l’impuissance de la communauté internationale.
Pourtant, les guerres yougoslaves vont bien plus loin et sont souvent excessivement simplifiées.
La région des Balkans est d’une complexité notable, ce qui explique la difficulté des observateurs à distinguer les racines des tensions et les divergences. Religion, ethnie, histoire, langue, situation économique… tout semble entremêlé.
L’ex-Yougoslavie est aujourd’hui une multitude de pays fragmentés en deux décennies.
Les Yougoslaves sont répartis avant 1991 (début de la dislocation) entre des peuples majoritairement slaves.
Nous parlons ici, entre autres, des Croates, Slovènes, Serbes, Gorans, Macédoniens et Bosniaques. Ils ont donc une langue aux racines communes. Deux exceptions notables au sein de la Yougoslavie : les Hongrois de Voïvodine et les Albanais (actuelle Albanie et Kosovo).
Nous voyons donc que la fédération s’appuie en partie sur une base langagière commune. Les Slaves sont cependant loin d’être homogènes. La Yougoslavie comporte aussi une part importante de Croates, de Slovènes, de Monténégrins (proches des Serbes), de Macédoniens et de Bosniaques (eux aussi proches ethniquement des Serbes).
Car oui, le slave a alimenté des langues aux racines communes, mais il y a bien des différences notables. Nous trouvons dans la région le slovène, parlé par les Slovènes ; le macédonien, parlé par le peuple éponyme. Le reste parle le serbo-croate[6], une langue commune qui varie quelque peu à la manière d’un dialecte (serbe, croate, monténégrin…).
Une autre différence notable concerne l’alphabet utilisé. Les Serbes et les Macédoniens utilisent l’alphabet cyrillique ; le reste des peuples utilise l’alphabet latin. La minorité hongroise, quant à elle, parle le hongrois. Il y a une forme d’unité linguistique autour d’une langue serbo-croate pour bon nombre des Yougoslaves, mais cette unité n’est que partielle.
Enfin, il convient d’aborder la question religieuse. Les Slovènes, les Croates et les Hongrois sont des catholiques suivants l’Église du Vatican. Les Monténégrins, les Macédoniens et les Serbes sont orthodoxes, rattachés à l’Église serbe, à l’exception de la Macédoine qui a sa propre Église. Des musulmans se trouvent également dans la région, en Bosnie, au Kosovo et en Albanie.
La Yougoslavie, aujourd’hui disparue, est un exemple emblématique de la diversité et des tensions historiques des Balkans. Ce pays, qui regroupait plusieurs peuples et cultures, a marqué le XXe siècle par sa formation, ses conflits, et son éclatement brutal. Si l’idée d’unir les Slaves du Sud portait l’espoir de l’unité, la réalité a souvent été plus sombre.
Mais comment la Yougoslavie s’est-elle formée ? Pourquoi cette union, autrefois prometteuse, s’est-elle effondrée ? Et quels héritages ce pays laisse-t-il derrière lui ?
Les débuts : La formation du Royaume de Yougoslavie (1918-1941) !
La naissance de la Yougoslavie remonte à la fin de la Première Guerre mondiale. En 1918, après la chute des empires austro-hongrois et ottoman, les Slaves du Sud (Serbes, Croates et Slovènes) s’unirent pour former le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, qui devint en 1929 le Royaume de Yougoslavie.
Cette union, portée par l’idéologie pangyougoslave, visait à rassembler les peuples slaves du Sud dans un État commun. Cependant, des divisions culturelles, religieuses et économiques apparurent rapidement. Les Serbes, majoritaires, dominèrent les institutions, suscitant des tensions avec les Croates et Slovènes, qui réclamaient davantage d’autonomie.
Dans les années 1930, le royaume sombra dans l’instabilité politique. En 1941, lors de la Seconde Guerre mondiale, la Yougoslavie fut envahie et démantelée par les puissances de l’Axe, plongeant la région dans le chaos.
La République fédérative socialiste de Yougoslavie (1945-1991) !
Après la guerre, sous la direction de Tito, la Yougoslavie fut refondée en tant que République fédérative socialiste. Tito, un héros de la résistance antifasciste, instaura un régime communiste unique en son genre, s’éloignant à la fois de l’URSS et de l’Occident.
La Yougoslavie devint une fédération de six républiques : la Serbie, la Croatie, la Slovénie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro et la Macédoine, avec deux provinces autonomes, le Kosovo et la Voïvodine. Tito mit en place une politique de “fraternité et unité” pour apaiser les tensions ethniques, combinée à un système d’autogestion économique qui fit de la Yougoslavie un modèle hybride entre le communisme et le capitalisme.
Cependant, les disparités économiques entre les républiques alimentèrent un ressentiment latent. La Slovénie et la Croatie, plus développées, se sentaient désavantagées par les transferts économiques vers les régions moins prospères, comme le Kosovo. Malgré cela, la Yougoslavie sous Tito jouissait d’une stabilité relative et d’un rôle influent sur la scène internationale, notamment au sein du Mouvement des non-alignés.
Mais la mort de Tito en 1980 marqua le début de la fin. Sans son leadership charismatique, les tensions ethniques et les revendications nationalistes reprirent de l’ampleur.
L’effondrement : Les guerres de Yougoslavie (1991-2001) !
Dans les années 1990, la montée des nationalismes, exacerbée par des dirigeants comme Slobodan Milošević en Serbie et Franjo Tuđman en Croatie, précipita l’éclatement de la Yougoslavie. La Slovénie et la Croatie furent les premières à déclarer leur indépendance en 1991, suivies par la Bosnie-Herzégovine et la Macédoine.
Cependant, l’indépendance ne se fit pas sans violence. Les guerres de Yougoslavie furent parmi les conflits les plus sanglants en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. La Bosnie devint le théâtre d’un conflit brutal entre Serbes, Croates et Bosniaques musulmans, marqué par des sièges, des nettoyages ethniques et des massacres, comme celui de Srebrenica en 1995.
L’intervention de la communauté internationale, notamment via l’OTAN, permit de mettre fin à certains conflits, mais la paix restait fragile. En 1999, le Kosovo, théâtre d’une autre guerre sanglante, passa sous administration internationale, avant de déclarer unilatéralement son indépendance en 2008.
Les héritages de la Yougoslavie !
L’éclatement de la Yougoslavie donna naissance à sept États indépendants : la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Monténégro, la Macédoine du Nord et le Kosovo (dont l’indépendance reste contestée).
Aujourd’hui, ces pays continuent de composer avec l’héritage complexe de la Yougoslavie. Certains, comme la Slovénie et la Croatie, ont intégré l’Union européenne, tandis que d’autres, comme la Bosnie-Herzégovine, restent fragilisés par leurs divisions internes.
L’histoire de la Yougoslavie demeure un rappel des défis posés par les différences ethniques et nationales, mais aussi des opportunités qu’offre la coopération régionale.
La Yougoslavie, autrefois symbole d’unité, est devenue un exemple des risques liés aux tensions nationales et aux divisions politiques. Si son éclatement a laissé des cicatrices profondes, il a aussi ouvert la voie à de nouvelles trajectoires pour les peuples des Balkans. Aujourd’hui, les pays issus de la Yougoslavie aspirent à tourner la page et à construire un avenir plus stable, bien que les défis restent nombreux.
SouvenirsInoubliables
souvenirssouvenirs
Freddy Mulongo Mukena
Freddy Mulongo Mukena
Freddy Mulongo-Article 19 Liberté d’expression !
Freddy Mulongo-Le Pamphlétaire !
Réveil-FM (Freddy Mulongo) Ingeta
Mulongo Mukena Mulunda Mulongo
Réveil FM International






