Home / Politique / Politique / 3 OCTOBRE 2025 : IL Y A 57 ANS QUE PIERRE MULELE, ANCIEN MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE DE LUMUMBA FUT TORTURÉ, DÉPECÉ, COUPÉ EN MORCEAUX AU CAMP KOKOLO !

3 OCTOBRE 2025 : IL Y A 57 ANS QUE PIERRE MULELE, ANCIEN MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE DE LUMUMBA FUT TORTURÉ, DÉPECÉ, COUPÉ EN MORCEAUX AU CAMP KOKOLO !

Dans les collines d’UVIRA dans le Sud-Kivu occupé, les Wazalendo crient encore « Mulele Maï-Maï ». Les arrières petits fils des résistants du coin, se prennent pour des Maï-Maï en référence à Pierre Mulele, proche de Patrice Emery Lumumba dont il fut ministre de l’éducation nationale et des beaux-arts, dans le premier gouverment Lumumba après l’indépendance factice du 30 juin 1960.

Déterminé, Pierre Mulele se clamait ouvertement être le fils spirituel de Patrice Emery Lumumba et qu’il vengerait son assassinat.

L’assassinat de Patrice Emery LUMUMBA, MPOLO Maurice et OKITO Joseph en janvier 1961 a profondément révolté Pierre Mulele. Ce qui le conduira quelques années plus tard à prendre le maquis dans sa région natale du Bandundu pour poursuivre l’œuvre du « maître ».

Pierre MULELE et ses lieutenants, dont sa fidèle compagne Léonie ABO, installés à Matende-Lukamba, animent le mouvement insurrectionnel.

Le 31 décembre 1963, il est à la tête d’un mouvement de rébellion contre le pouvoir de Kinshasa. La rébellion des « Simba » éclate au mois de janvier en 1964, elle est conduite par Pierre Mulele, Gaston Soumialot et Christophe Gbenye , tous membres du parti politique PSA ( Parti solidaire africain ) de Gizenga.

Pierre Mulele se sert des techniques de la guerrilla apprises en Chine et des fétiches.
Il mène la rébellion Maï-Maï dans la région de Kwilu, ses milices causent de nombreuses victimes. C’est un doctrinaire, formé à la guérilla en Chine populaire, il acquis une audience qui dépasse très largement le cadre de la seule province du Kwilu .

Le 3 octobre 1968, au Camp Kokolo à Kinshasa, Pierre Mulele a été tué avec une cruauté bestiale, on lui a arraché les oreilles, coupé le nez, tiré les yeux des orbites. On lui a arraché les organes génitaux. Toujours vivant, on lui a amputé les bras, puis les jambes. Les restes humains ont été jetés dans un sac et immergés dans le fleuve.

Signalons que :

Le 31 décembre 1963, il est à la tête d’un mouvement de rébellion contre le pouvoir de Kinshasa. La rébellion des « Simba »éclate au mois de janvier en 1964, elle est conduite par Pierre Mulele, Gaston Soumialot et Christophe Gbenye , tous membres du parti politique PSA ( Parti solidaire africain ) de Gizenga.

Défait par l’armée et des mercenaires de Joseph Mobutu, le 2 septembre 1963 , il se rend à Brazaville, le 13 septembre 1968, il est mis sous résidence surveillée.

Le président Marien Ngouabi négocie son retour dans le cadre de l’amnistie générale décidée par les autorités de Kinshasa.

Monsieur Justin Bomboko ministre des Affaires étrangères de Kinshasa, viendra à Brazzaville le 28 septembre en vue de signer un accord avec les autorités.

Justin Bomboko déclare: « L’amnistie générale décrétée à Kinshasa par le général Mobutu, est valable pour tous. Nous accueillons donc M. Mulele en frère. Il travaillera avec nous pour la libération totale de notre pays» .

Les Lumumbistes essayeront en vain de convaincre les autorités de Brazzaville que Mobutu les attirent dans un guet-apens mais sans succès.

Le 29 septembre à 11 heures, Justin Bomboko offre une réception sur le bateau présidentiel à laquelle assistent Mulele et les autorités de Brazzaville.

L’après-midi, Justin Bomboko traverse avec Pierre Mulele, Léonie Abo, Joseph Makinda, et deux autres partisans. Arrivés à Kinshasa, Mulele et sa femme passeront la nuit dans la residence privée de Justin Bomboko.

Les trois jours suivants, des dizaines d’amis de Mulele viennent le saluer dans la parcelle de Bomboko. Leurs noms sont enregistrés par des militaires de la garde.
Germain Mwefu, un ami de jeunesse de Mulele, lui dit: « À l’extérieur, nous entendons des rumeurs disant que l’on va te tuer. La situation est grave, il faut que tu prennes la fuite.»

Mulele répond: «Je ne suis pas allé à Brazzaville pour arriver à Kinshasa. Il y a eu un changement là-bas et cela m’a amené ici. Il y a trois choses: la naissance, la vie et la mort. J’ai fait tout ce que je pouvais, j’ai semé les bonnes graines, elles ne sont pas tombées sur les rochers mais dans la bonne terre. J’attends maintenant mon dernier jour».

Le 2 octobre 1968 à 17 heures, Mulele, sa soeur Thérèse, Abo et Mibamba sont amenés vers la prison dans l’enceinte du camp militaire Kokolo. Dans la nuit du 2 octobre 68, les militaires ont commencé à torturer Mulele et Bengila.

Le 3 octobre 1968, c’était fini pour Pierre Mulele croyaient Joseph Mulele, Étienne Tshisekedi wa Mulumba son ministre de l’intérieur et ses officiers soudards Bobozo et autres.

À Uvira, des jeunes résistent aux occupants, non pour défendre le pouvoir usurpé de Félix TSHILOMBO TSHINTUNTU L’AFFABULOCRATRE, un grand traître et collabo, mais ils défendent la terre de leurs ancêtres. Ils sont conscients que sans la terre, ils seront des esclaves de rwandais et occupants. Le régime de Mobutu, avec Étienne Tshisekedi wa Mulumba, a tué le corps de Pierre Mulele, mais son esprit agit à Uvira.

Freddy Mulongo Mukena
Freddy Mulongo Mukena
Freddy Mulongo-Le Pamphlétaire !
Freddy Mulongo-Article 19 Liberté d’expression !
Réveil-FM (Freddy Mulongo) Ingeta
Mulongo Mukena Mulunda Mulongo
Réveil FM International

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